ÉTAIN

Petitcollin

 

Petitcollin est à l’heure actuelle à la fois la plus ancienne et la dernière fabrique française de poupées encore en activité en France. L’usine Petitcollin est ouverte au public depuis 1998. A travers des visites commentées qui s’adressent à un public de tous âges et toutes origines, l’entreprise partage ainsi sa longue tradition de savoir-faire et son histoire sans équivalent. Un espace muséographique consacré à la marque, édifié par la Communauté de Communes du Pays d’Etain, a ouvert en septembre 2009.

 

Pour plus de renseignement rendez-vous sur le site Petitcollin :  https://www.petitcollin.com/


Eglise Saint Martin

                

Splendide édifice classé monument historique, l’église Saint-Martin domine la ville d’Etain par sa taille et par son architecture. Elle renferme un chœur gothique flamboyant d'une exceptionnelle beauté. Par ailleurs, de nombreux objets d'arts y sont présentés dont une œuvre majeure du sculpteur de la Renaissance Ligier Richier : La Pietà.

 

Au VIIIe siècle, un premier sanctuaire aurait été édifié à Etain. Puis au XIIème siècle, un édifice plus important est construit en pierre de taille. Après la construction de la nef principale au XIIIe et XIVe siècles, le Cardinal Huin décide de reconstruire le chœur de son église natale. Cette transformation, faite en 1437, est encore visible aujourd’hui.

 

L’apport de chaque époque se fait avec une remarquable harmonie. Aussi, cet édifice est le premier monument du département à être classé Monument Historique en 1846. Malheureusement, à l’image de la ville d’Etain détruite à 93 %, l’église est presque totalement dévastée lors de la première guerre mondiale. Il ne reste que le squelette du chœur et le mur nord de la nef. Étant classée Monument Historique, c’est l’administration des Beaux-Arts qui en assure la reconstruction. Cela nécessite trente-trois ans de travaux, plusieurs fois interrompus, de 1919 à 1952.

Pour plus de renseignement : http://www.tourisme-etain.fr/eglise-saint-martin-etain.php


Synagogue

Conformément à l'ordonnance du Duc de Lorraine, les premiers Juifs, admis dans le Bailliage d'Etain, Raphaël Dennery et Salomon Cahen, sont enregistrés à l'Hôtel de Ville le 8 juillet 1754. Ils jouissent, d'une manière générale, d'une assez grande liberté de culte, mais leurs biens sont sévèrement contrôlés.

 

Peu à peu, la Communauté s'étoffe, de nouvelles familles s'installent. Elle passe de 66 individus vers 1810 à 92 en 1846. Après la guerre de 1870, de nouvelles familles viennent s'établir à Etain.

 

Le culte israélite peut se dérouler dans un édifice non consacré à condition toutefois, que dix hommes au moins soient présents.
En 1877, un décret du Président de la République autorise le Consistoire Israélite de la circonscription de Nancy à acquérir, pour le compte de la Communauté d'Etain, une maison ordinaire, sise Rue Grande (Rue de Morteau) qui devient lieu de culte.

Par la suite, une petite synagogue est édifiée dans le jardin.

 

 

Durant l'occupation nazie de 1940 à 1944, la synagogue sert d'écurie. Aucune dégradation n'est, cependant, à déplorer.

 

Après la Première Guerre Mondiale, la frontière ayant retrouvé les limites de 1870, une majorité de Juifs retourne à Metz. La population israélite d'Etain ne cesse de baisser. Elle a, de nos jours, pratiquement disparu et seuls la synagogue et le cimetière en perpétuent le souvenir.

 

Pendant des années, la synagogue demeure fermée. En 1992, elle est ouverte au public, à l'occasion des " Journées d'Etudes Meusiennes ". La Communauté juive redécouvre ce lieu de culte, et l'année suivante, y est de nouveau célébrée : la Bar-Mitsvah, cérémonie de la majorité religieuse, celle du petit-fils de Monsieur Georges LEVY, responsable de la Communauté, demeurant à Briey.

 

Depuis, des concerts et des pièces de théâtre s'y déroulent. Régulièrement, la synagogue est ouverte au public lors des Journées Européennes du Patrimoine. La visite est commentée par un membre d'Etain d'Hier à Aujourd'hui.